vers Page Le Saint-Empire Romain Germanique
Introduction
La famille d'Horrer (ou Horrer à l'époque germanique) se caractérise par de nombreuses branches dans divers pays, causées par les exils et révolutions qu'elle a dû subir. Ainsi se divise-t-elle en une première branche allemande non anoblie, une branche allemande vraisemblablement anoblie mais dont le contact n'est pas prouvé, une première branche française noble mais non émigrée, puis, après la Révolution des branches française, russe et italienne.
Originaire de Souabe, c'est l'une des plus notables familles patriciennes de l'ancienne République de Strasbourg. Bannie, d'après la tradition, à l'époque de la Réforme, à laquelle elle s'était fortement opposée, elle se fixa de nouveau en Souabe où il semble qu'elle avait gardé des attaches, et ne rentra en Alsace qu'après que la France en ait fait la conquête. Elle a fourni depuis cette époque plusieurs générations de conseillers au Conseil Souverain d'Alsace. Emigrée à nouveau lors de la Révolution française, plusieurs de ses membres restèrent fixés à l'étranger (Russie, Italie), où ils firent souche, tandis que les autres revinrent en France après un exil plus ou moins long.
La famille d'Horrer, anoblie dans le Saint-Empire Romain Germanique en 1627, est mentionnée dans les registres de noblesse de France, d'Italie et de Russie, ainsi que dans les registres des familles de noblesse pontificale. Cependant, elle ne s'est jamais souciée d'entreprendre les démarches pour faire reconnaître sa noblesse après la conquête de l'Alsace par Louis XIV, ce qui explique qu'elle ne soit pas dans l'ANF. C'est d'ailleurs le cas d'un certain nombre de familles de provinces rattachées à la France (Alsace, Flandres, Savoie, etc.), pour qui leur noblesse, reconnue par tous sur place, allait de soi et n'avait pas besoin de démarches supplémentaires.
Titres : chevalier (Saint-Empire, Ferdinand II de Habsbourg, 1627), comte palatin (Pape Grégoire XVI, 1836, reconnu par Charles X en exil, 1836), comte italien (Victor-Emmanuel II, 1877 pour les branches française et italienne), comte russe (Tsar Alexandre III, 1892, pour la branche russe).
NB : pour plus de lisibilité, j'ai mis en gras le nom des familles nobles.
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