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BRANCHE NON EMIGREE 

JOSEPH-ANDRE HORRER ET SA FAMILLE

Andre horrer 2

Le chevalier JOSEPH-ANDRE HORRER (ou Jean-André), cinquième enfant de Georges-Joseph HORRER, qui précède, page XVIIIe siècle et frère puîné de  PHILIPPE-XAVIER HORRER, qui suit, page Emigration en Russie  est l'auteur de la branche non émigrée, établie essentiellement en Lorraine et encore bien représentée actuellement là-bas.

André Horrer fut conseiller et avocat au Conseil Souverain d'Alsace à Colmar, plus tard procureur général impérial du Bas-Rhin, membre de la Légion d'Honneur et doyen d'honneur du Conseil de discipline et d'enseignement de l'Ecole spéciale de Droit. Il fut baptisé à la paroisse Saint-Martin de Colmar le 11 octobre 1746. Il fut reçu en qualité de conseiller au Conseil Souverain le 8 mars 1781, ayant été choisi par le Roi entre trois candidats qui lui avaient été présentés à la suite de la délibération du Conseil du 23 décembre précédent (Journal de Holdt, t.5, pp. 34 et 36). Il mourut veuf à Strasbourg, âgé de 60 ans, le 1er juillet 1807. Un inventaire de ses biens à été fait le 25 août 1807 par Lacombe, notaire à Strasbourg.

Jeanne de zaiguelius


Il avait épousé à Colmar, le 26 janvier 1773, Jeanne-Marie-Françoise  de ZAIGUELIUS, dite d'Altenach (1), née en 1746 et morte en 1807, fille mineure de Jean-Ulrich-Thomas de Zaiguelius, conseiller honoraire du Roi près le Conseil Souverain d'Alsace, et de feue Marie-Françoise-Judith Klötzlin d'Altenach. De cette union naquirent quatre enfants :

 

Le chevalier Charles-Joseph-Alexis HORRER, né à Colmar en 1773, employé dans les Administrations Militaires. Il est porté dans "L'Etat Militaire de France" en 1793 (par L'Heunet, Paris 1903) comme étant sous-lieutenant au 3e Régiment d'Infanterie, 1er bataillon de Custine. Il devient ensuite inspecteur de fourages de la 4e division militaire résident à Toul. Il est mort à Gentilly le 10 mai 1824. Il avait épousé Françoise BATELOT, morte à Vic-sur-Seine (Moselle) âgée de 47 ans, le 24 octobre 1823, fille de Jean-François Batelot, propriétaire, et de Catherine Desfrères. On leur connaît les trois enfants qui suivent :

1. Le chevalier EUGENE HORRER, mort à Paris vers 1890. Il avait épousé Hortense SANTERRE. Sans postérité.

2. Le chevalier MARIE-LOUIS-AUGUSTE HORRER, né à Toul le 27 février 1802 (Doc-3, acte de naissance), industriel à Blamont (Meurthe) en association avec son oncle Christophe Batelot, et adjoint au maire de cette ville, plus tard fabriquant à Nancy (1842), où il mourut le 24 août 1872. Il avait épousé à Vic-sur-Seille, le 11 février 1828, Louise-Suzanne-Joséphine-Léonie ROZAT DE MANDRES (2), née à Donnelay (Meurthe) le 20 novembre 1808, fille de Nicolas-Félix Rozat de Mandres, chevalier de l'Empire, ancien colonel de Dragons, officier de la Légion d'Honneur, chevalier de Saint-Louis et de l'Ordre royal du mérite militaire de Charles-Frédéric, et de Marie-Thérèse de Mandres. Celle-ci avait épousé en premières noces le marquis Pierre-Francois de Vaucourt. On leur connaît les deux enfants suivants : 

a. MARIE-THERESE HORRER, née à Blamont le 2 janvier 1829, morte à 13 ans à Nancy, le 2 janvier 1842.

b. Le chevalier FELIX-ALFRED HORRER, né à Blamont le 9 mai 1830.

3. CELESTINE HORRER, morte vers 1900 sans postérité.

Le chevalier LOUIS-ANDRE-HENRI HORRER, né à Colmar le 16 avril 1775, fut baptisé le même jour dans la paroisse Saint-Martin. Chef de service dans les Administrations militaires à Nancy, puis receveeur de la loterie à Nancy, il y mourut le 16 août 1831. Il avait épousé Barbe-Suzanne Ferry (fille de Pierre Ferry, et de Françoise Harmand) morte à Nancy le 16 avril 1831.

Le chevalier GEORGES-JOSEPH-ULRICH HORRER, né à Colmar le 23 novembre 1776, fut baptisé le même jour à la paroisse Saint-Martin. Il entra dans la Compagnie de Jésus. Ce fut le premier de la famille à entrer en relation avec la Russie : en tant que jésuite, il dut quitter la France après 1789 ; la tsarine Catherine II, comme son fils après elle, favorisait la présence des Jésuites en Russie, car ils étaient considérés comme d'excellents pédagogues. C'est ainsi qu'il se vit ouvrir les portes d'un monastère à Drinsk, rendu aux Jésuites. Il fut profès au couvent de Dunabourg et mourut le 15 janvier 1812 au Collège jésuite de Polotsk (Biélorussie). A cette époque, cette ville était au centre de violents combats entre l'armée des Maréchaux Macdonald et de Gouvion-Saint-Cyr, et l'armée russe, les Français cherchant à aller à Saint-Pétersbourg.

MARIE-FRANCOISE-ANTOINETTE HORRER, née à Colmar le 26 avril 1778, fut baptisée à la paroisse Saint-Martin le 2 mai. Elle mourut le 11 août 1832.
Antoinette cettyElle avait épousé à Nancy vers 1800 Jean-François-Etienne-Antoine CETTY, intendant militaire et commissaire des guerres à Strasbourg, officier de la Légion d'Honneur, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, maire de Sélestat (1830-1834), né à Sélestat le 23 juin 1772, fils de François-Louis Cetty et d'Agnès du Chiron de Saint-Martin. Après la mort de son épouse, des intrigues autour de sa vie privée provoquèrent la démission de la plupart des conseillers. Il démissionna lui-même et se retira à Strasbourg, où il mourut, le 14 novembre 1857. Il fut inhumé, avec sa femme, au cimetière du nord de Sélestat. Ils eurent 8 enfants, dont 6 moururent jeunes. Les deux autres furent : 

1. ANTOINETTE JOSEPHINE CETTY, née à Strasbourg le 23 novembre 1802, morte à Nancy en 1874. Elle avait épousé à Sélestat, le 5 janvier 1829, Félix-Joseph DUMAY, colonel du Génie, décédé en 1875. Dont postérité.

2. ANTOINE-JOSEPH-EDMOND CETTY, intendant général inspecteur, président du comité permanent d'administration, commandeur de la Légion d'Honneur, mourut à Paris le 5 juillet 1868. Il avait épousé le 1er juin 1843 Mathilde Le Marchand, née le 10 juin 1822, morte à Fontainebleau le 6 août 1851. Dont postérité.

NOTES

1/ de Zaiguelius : Selon Valette, cette famille, encore représentée à la Restauration, se serait éteinte avant la fin du XIXe siècle. Joseph-Georges-Ulrich, baron de Zaiguelius, directeur de l'Eglise nationale française et curé de Ste Anne de Vienne (l'un des frères de Jeanne-Marie-Françoise Horrer) fut créé baron par Lettres patentes du 11 juin 1819. 

2/ Rozat de Mandres, en Lorraine : Chevaliers de l'Empire en 1810. 

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