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ALSACE XVIIIe siècle /2

GEORGES-JOSEPH HORRER ET SA FAMILLE

Le chevalier GEORGES-JOSEPH HORRER, conseiller du Roi et avocat au Conseil Souverain d'Alsace, prêteur royal d'Obernai, situation très considérée en Alsace, naquit à Lauterbourg le 15 septembre 1713. Il vécut longtemps à Colmar (Haut-Rhin), qui avait été élevée au rang de capitale judiciaire par le Conseil Souverain d'Alsace. Il mourut à Obernai le 6 mars 1750, laissant sa femme veuve. Il fut fait inventaire de sa succession par acte reçu Eggs, notaire à Obernai, du 2 avril 1750 (Archives du Bas-Rhin).

Il avait épousé par contrat du 29 décembre 1740 Jeanne-Rosalie de BROBEQUE (1) (forme francisée de la famille allemande Brostbeck, Brostbeck), née à Strasbourg le 12 août 1717, fille du chevalier Jean-Pierre de Brobèque, avocat au Conseil Souverain d'Alsace, bailli de la Noblesse, bailli du Grand-Chapitre de Strasbourg, et d'Anne-Marie Rothfuchs. Jeanne-Rosalie de Brobèque, veuve en 1750, souscrivit en décembre 1759 des tontines (= rentes) de 200 livres pour chacun de ses enfants. Elle mourut à Strasbourg le 8 janvier 1770, âgée de 52 ans. 

Ils eurent 6 enfants : 

Le chevalier GEORGES-JOSEPH HORRER, baptisé dans la paroisse Saint-Martin de Colmar  le 1er octobre 1741, mourut à Colmar l'année suivante, le 14 juillet 1742, et fut inhumé au cimetière des Oliviers.

MARIE-JEANNE-CATHERINE HORRER, baptisée dans la paroisse Saint-Martin de Colmar le 24 janvier 1743, fut la marraine de son neveu Marie-Joseph, futur comte d'HORRER, le 9 octobre 1773 à Strasbourg, .
Elle épousa, le 19 décembre 1763 dans l'église Saint-Etienne de Strasbourg, Simon-Benoît BRUDER, (ou de BRUDER, de BRUDERN, diverses formes qui datent de l'époque où l'on déclinait les noms de famille)(2), natif d'Appenweyr (canton de Neuf-Brisach), prévôt et bailli d'Appenweyr, plus tard préfet des Eaux-et-Forêts en Ortenau. C'était le fils de Simon de Bruder, conseiller aulique du marquis de Baden-Baden, et de Marie-Elisabeth Burgg. Ce mariage fut célébré par François-Ignace de Brobèque, prêtre de l'ordre de Malte et oncle de l'épouse.

Le chevalier JOSEPH-PIERRE-PHILIPPE HORRER, né à Colmar le 16 mars 1744, baptisé le 20 mars à la paroisse Saint-Martin, mourut à Colmar l'année suivante, le 9 février 1745.

Le chevalier PHILIPPE-XAVIER HORRER, qui suit : Révolution et émigration

Le chevalier JOSEPH-ANDRE HORRER (ou Jean-André) est l'auteur de la branche non émigrée, qui suit : Branche non-émigrée.

ELISABETH-ROSALIE HORRER, née à Obernai en septembre 1749, épousa à Strasbourg, le 19 octobre 1772, le chevalier André  CAPRIOL, écuyer, seigneur de Saint-Hilaire (3), en Albigeois, capitaine au Régiment Royal d'Artillerie de Besançon, puis capitaine au Régiment de La Fère, chef de brigade d'artillerie, chevalier de Saint-Louis, né à Lautrec, diocèse de Castres en 1728, fils de François Capriol, seigneur de Pachassant et de Saint-Hilaire, et de feue Antoinette de Landes d'Aussac de Saint-Palais.(4)

De cette union naquit : 

a. MARIE-JOSEPH-ANDRE-AUGUSTIN CAPRIOL, baron, puis vicomte de SAINT-HILAIRE, officier de la Légion d'Honneur, chevalier de Saint-Louis, né à Strasbourg le 14 août 1779, mort à Paris le 19 décembre 1849, reçut le titre de vicomte héréditaire du Roi Louis XVIII le 17 août 1822. Sous-lieutenant d'artillerie en 1798, capitaine le 30 octobre 1803, il reçut de Napoléon une donation de 500 francs sur le Mont de Milan par décret du 17 mars 1808 ; chef de bataillon en 1809, colonel du 31e d'artillerie le 1er juillet 1813, retraité maréchal de camp en 1821, il avait épousé Jeanne-Adélaïde-Augustine DOUSSET, dont il eut deux filles :

a1. MARIE-ADELAIDE-AUGUSTINE CAPRIOL DE SAINT-HILAIRE, née à Beauchamp (Val d'Oise) le 1er mai 1807.

a2. JEANNE-CLOTILDE CAPRIOL DE SAINT-HILAIRE, née à Bourges le 18 mars 1818, mariée le 4 mai à son cousin Auguste-Gustave-Gaspard Capriol de Pechassant, général de brigade (1868) .

NOTES

1/ de Brobèque  : famille anoblie par diplôme de Ferdinand II en date du 25 août 1627. Il existe au dossier Horrer des Archives du Bas-Rhin une lettre cachetée à ces armes adressée par François-Ignace de Brobèque, prêtre de l'Ordre de Malte, à son neveu Philippe-Xavier Horrer en 1775. 

2/ Bruder, de Bruder : Barons autrichiens en 1771, barons hongrois en 1776, barons du Saint-Empire en 1792. Il existe au dossier Horrer des Archives du Bas-Rhin une lettre de 1775 adressée par Simon-Benoît de Bruder à son beau-frère Philippe-Xavier Horrer.   

3/ Capriol de Saint-Hilaire : parti au 1 de gueules, à la chèvre ou chevreuil rampant d'or ; au 2 d'argent à trois mouchetures d'hermine de sable (Révérend : "Titres, paieries et anoblissements de la Restauration").

 

 

 

 

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