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vers page Alsace : XVIIe siècle

 

Le Saint-Empire Romain Germanique

et la branche allemande

Après avoir été, selon la tradition familiale, bannie de la République de Strasbourg (qui était alors une ville libre du Saint-Empire-Romain-Germanique) à l'époque où celle-ci est passée au protestantisme, la famille Horrer se fixa en Souabe, où elle avait des attaches antérieures.

Branche allemande

De là descend la branche allemande de notre famille, non anoblie, bien que l'on n'ait pas trouvé le "point de jonction" avec notre lignée. Toujours est-il que d'après les renseignements que j'ai pu trouver auprès de leurs représentants actuels, tous les Horrer allemands qu'ils avaient pu joindre sont bien de la même famille. Le nom n'est d'ailleurs pas près de s'éteindre en Allemagne, puisqu'il est encore porté par plus de 100 personnes. Tous proviennent de la région de Waldenbuch, en Souabe, située entre Rothweil, Tübingen, Stuttgart et Esslingen, et descendent de Johann Georg Horrer (16e). Georges est resté un prénom très fréquent dans toutes les branches de la famille, particulièrement en Russie.

Notre branche. Diplôme d'anoblissement (Doc 1a et Doc-1b)

A. Le chevalier EBERHARD-GEORGES HORRER, né sans doute vers 1570, reçut, le 25 août 1627, de l'Empereur Ferdinand II de Habsbourg, un diplôme où il est qualifié de "Notre aimé et féal du Saint-Empire Eberhard-Georges Horrer, noble citoyen et l'un des magistrats de Notre bonne ville libre et impériale de Strasbourg" et par lequel, en considération "de sa singulière fidélité", "de sa soumission et de son attachement..., de ses sentiments d'honneur et de probité, et comportements nobles et vertueux", comme aussi des services rendus par son père et ses ancêtres, lui, ses deux fils et leurs descendants en légitime mariage "tant mâles que femelles" sont élevés à l'état de Nobles et Chevaliers du Saint-Empire Romain.

Par le même acte, le château et la terre de Forsting (1), en la principauté de Souabe, tenus par Eberhard-Georges Horrer "à l'héritage de ses ancêtres depuis temps immémorial", étaient affranchis de la Chambre impériale de Rothweil et érigés "avec les champs, forêts, étangs et autres domaines" en dépendant, en fief libre du Saint-Empire.

De nombreux autres privilèges d'ordre honorifique sont encore énumérés et détaillés dans ce diplôme, qui portait la description et le dessin des armoiries desdits Sieurs Horrer, avec casque, couronne, lambrequins et supports, et en bas la devise "Non semel ista manent". Il était signé : "Ferdinand". Plus bas : "Otton, baron de Nostitz", et plus bas encore "Par mandement exprès de Sa Sacrée Majesté Impériale : M. Arnoldin de Clarstein "(2).

Sceau

Eberhard-Georges Horrer eut, ainsi qu'on l'a vu, deux fils, qui suivent :

 1° Le chevalier HERMANN-GEORGES HORRER

  2° Le chevalier BERNARD HORRER

Tous deux, nés sans doute dans les premières années du XVIIe siècle, sont indiqués dans le diplôme d'anoblissement de 1627 comme servant à cette date dans les troupes de l'Empereur "avec autant de constance et de fidélité que de gloire".

Le chevalier JEAN-CONRAD HORRER, mentionné, paraît-il, dans le Répertoire principal de Lauterbourg comme étant venu en 1618 d'Esslingen (Bade) où il serait né, s'établit à Lauterbourg. Esslingen est à une quarantaine de kms de Lauterbourg.

 

NOTES

1/Forsting : D'après mes recherches, il n'existe pas de Forsting près de Rothweil ni en Souabe en général. D'ailleurs, la terminaison en -ing est typiquement bavaroise, alors qu'elle serait en -ingen en Souabe. Il existe bien trois Fosting en Bavière, dont le plus important se trouve près de Wasserburg sur l'Inn, mais sans lien ni avec Rothweil ni avec notre famille.

2/L'Acte d'origine, écrit sur parchemin en allemand, relié en velours bleu ciel et contenant 24 pages, existait encore à Strasbourg en 1767. Le 30 octobre de cette année-là, une traduction vérifiée et collationnée par Johann-Daniel Ensfelder et Humbourg, notaires royaux jurés, en fut délivrée aux représentants de la famille. Au diplôme authentique se trouvait encore "appendue à un cordon mêmé de soie noir et or, et une grande boîte en vermeil contenant le Grand Sceau Impérial en cire rouge".

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