Arbre généalogique de la branche russe

Page Philippe d'Horrer et ses enfants

 

INTRODUCTION A LA BRANCHE RUSSE


Cette branche, demeurée en Russie quand Marie-Joseph d'Horrer, le père de Philippe, est rentré en France, est la branche aînée de la famille. Les d'Horrer de Russie faisaient partie de cette noblesse plutôt modeste qui n'exerçait pas de grandes fonctions mais était composée de gens cultivés, de propriétaires terriens, ou d'ingénieurs qui transformèrent la Russie en un pays moderne.

A la Révolution russe, certains furent gauchistes, mais la plupart monarchistes. Après la Révolution, leur noblesse fit d'eux des ennemis du peuple, de sorte qu'ils n'avaient le droit ni de faire des études supérieures ni de travailler, et durent subsister comme ils le pouvaient. Sous Staline, plusieurs terminèrent leur vie au Goulag, d'autres furent exilés en Sibérie. Malgré toutes les vicissitudes qu'elle a rencontrées à cause du communisme, la famille y est encore bien représentée, surtout en Sibérie, mais aussi de Krasnodar, proche de la Crimée. 

Même si ça doit être un peu long, j'ai pris le parti de raconter tous les heurts et malheurs de cette famille là-bas au lieu de m'en tenir à une simple généalogie, d'une part parce qu'il est important que nous sachions ici ce qu'ils ont subi, ensuite... parce que c'est historiquement intéressant ! Je vous invite à revenir souvent à l'arbre généalogique de la branche russe (lien en haut).

Nos retrouvailles
Nous avons longtemps cru la branche des d'Horrer de Russie éteinte, puisque le dernier échange de lettres, entre les deux cousins Wladimir d'Horrer en Russie et Arsène d'Horrer en France date de 1885.
C'est à grâce aux recherches de Sofia (= Sophie) Vassilievna d'Horrer que nous avons pu nous retrouver en 1992.

L'histoire est curieuse : elle cherchait en URSS une terre française où déposer une plaque commémorative aux d'Horrer victimes du communisme (DOC 32 : Texte de la plaque commémorative de Sophie d'H.)

Abou goshEt puis elle eut l'occasion d'émigrer en Israël, et elle la déposa dans le cimetière des moines d'Abou-Gosh (site probable d'Emmaüs), qui est terre française depuis que les Ottomans ont confié le site à la France. Le hasard voulut que le Père abbé d'Abou Gosh soit l'un de mes amis.... .  

Nous nous sommes écrits, nous nous sommes rendu visite, je suis allé voir des d'Horrer à Moscou, et j'ai eu l'occasion d'échanger par lettres avec la soeur de Sophie au Kazakhstan, Olga Smiernitkaya, avec leur cousin  Georges d'Horrer et le fils de ce dernier, Mikhaïl (= Michel) en Sibérie. Tous ont été très heureux de renouer des liens entre nos deux branches et de recevoir le livret sur la généalogie de la famille que j'ai écrit dans les années 90. Je suis aussi allé à Moscou rencontrer d'autres d'Horrer russes. Mais, le temps passant, ces liens se sont à nouveau distendus.

Enfin quatre notes : 
1/ Comme le H non aspiré et l'apostrophe  n'existent pas en cyrillique, notre nom est en général écrit DOPPEP (prononcé Dorrer). Aujourd'hui, certains reprennent l'orthographe avec particule.

2/ En Russie, les jeunes filles non mariées portent le titre de noblesse de la famille.
3/ Le nom Dorrer est rare en Russie, mais on trouve aussi un acteur assez connu des années 30, et ses descendants. Il n'a pas de lien avec nous, il s'agit d'une famille Dorrer autrichienne. Mikhaïl Dorrer me disait il y a quelque temps qu'on prenait parfois ce nom germanique pour un nom juif, ce qui reste discriminant en Russie.
4/ J'ai mis en lien des pages en russe ou en anglais. Il suffit de faire un clic droit et de cliquer sur "traduire en français" pour avoir accès à une mine d'informations.

 

 

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